Teresa Psyllaki, fille de l’ingénieur agronome et bio-cultivateur NIKOS PSYLLAKIS, suit la voie tracée par son père, avec le même amour pour la terre, l’olive et finalement, le produit, dans le respect de ce qui a été conquis et faisant preuve de persévérance et d’attachement à la poursuite de la qualité. L’histoire et l’héritage de la tradition familiale sont de précieuses ressources pour l’avenir du domaine.
Teresa Psyllaki, est née à la Canée en 1966. De son père, elle a hérité l’amour pour la terre et la culture de l’olivier. Elle a passé ses années d’enfance et sa jeunesse à la Canée, vivant de près les efforts inlassables de son père pour instaurer la culture biologique de l’olivier en Crète mais aussi sur le plan international. Il l’a initiée aux secrets et au mode particulier de la bio-culture.
Elle a étudié la langue et littérature françaises à Athènes et a poursuivi avec un master à Paris, ayant toujours son cœur en Crète. Aujourd’hui, elle travaille comme professeur de FLE dans l’enseignement secondaire tout en continuant la production familiale. De plus elle a ouvert cette production sur le marché européen.
Né de la terre crétoise, Nikos Psyllakis était aussi l’homme qui « créa » la culture de l’olive en Crète, reconnu comme une autorité en ce qui concerne l’huile d’olive et sa production, il avait été honoré par l’Académie d’Athènes pour son apport à l’oléiculture.
« Nous ne revenons pas en arrière, simplement nous allons de l’avant d’une manière différente… »
Nikos Psyllakis, quatrième génération qui prit en main l’oliveraie paternelle était un homme attaché à la terre mais ayant son regard tourné vers l’avenir. Il fait des études d’ingénieur agronome et après la guerre il participe à des programmes expérimentaux sur les nouveaux traitements. Le Ministère de l’Agriculture ne tarde pas à l’embaucher et à l’envoyer avec une bourse d’études en Espagne et en Italie pour se spécialiser dans l’oléiculture. A son retour en Grèce, il s’intéresse à la recherche. Il participe ensuite à l’organisation de l’Institut Agronomique Méditerranéen de la Canée et à la mise en œuvre de programmes destinés à donner un nouvel essor à l’oliveraie crétoise. Ainsi il applique des méthodes de culture d’avant-garde dans son propre domaine.
Bio-culture.
Nikos Psyllakis, avec perspicacité mais aussi avec un profond amour pour la terre, fut l’un des premiers à pressentir les bienfaits de la bio-culture. Déjà, en 1969, il commence des recherches sur la lutte biologique de la mouche de l’olivier. De son poste de secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, il aide à mettre en place le règlement européen sur la culture biologique alors qu’il fut le président de l’Union des cultivateurs biologiques de Grèce. A partir de 1994, l’oliveraie est cultivée en utilisant des méthodes biologiques et est certifiée par le DIO (Organisme Grec chargé de contrôler et d’homologuer les produits biologiques).
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